Actualité de l’architecture simple
Exposition d’architecture : Villa Baizeau Carthage, Le Corbusier & Jeanneret : Actualité de l’architecture simple 15.01.-15.05.24
Lieu : 32Bis (Rue Ben Ghedhahem 1000 Tunis) Sous la direction de Roberto Gargiani
Colloque: Précisions sur l’habitat contemporain collectif 16.01.-19.01.24 Lieu : École nationale d’architecture et d’urbanisme de Tunis ENAU (Rue El Quods, site archéologique de Carthage 2026)
Organisé en collaboration avec l’ENAU et on partonériat avec l’ordre nationale des architectes en Tunisie.
Exposition d’art contemporain : Seules les ruines demeurent 16.01.-16.03.24 Lieu : La chapelle Sainte-Monique de Carthage (Rue Victor Hugo, 2016, Carthage-Présidence)
Exposition d’architecture : Villa Baizeau Carthage, Le Corbusier & Jeanneret Actualité de l’architecture simple |
Curatrices : Myriam Ben Salah et Aziza Harmel
un colloque international réunissant des personnalités du monde de l’architecture sera organisé du 16 au 19 janvier en plus d’une programmation parallèle tout au long de la période d’exposition: promenades architecturales : visites guidées dans les quartiers emblématiques de la modernité architecturale et urbaine de Tunis, assurées par les associations Docomomo Tunisie et Édifices & Mémoires et des ateliers pour jeune public qui ont pour objectif de mettre en lumière l’héritage laissé par le célèbre architecte, Le Corbusier, à travers le regard des enfants.
Copyright FLC-ADAGP/ Pol Guillard
En janvier 2024, l’architecte Chacha Atallah et La Boîte, centre d’art contemporain à Tunis, présenteront leur programmation autour de la Villa Baizeau, illustre résidence de Carthage, conçue par le célèbre architecte Le Corbusier et son associé Pierre Jeanneret.
Cette programmation est née du désir de mettre en valeur une œuvre architecturale unique sur les rives de la Méditerranée et d’explorer de manière critique un certain nombre de fils conceptuels suscités par son idiosyncrasie.
La villa a été construite en 1930 sur la colline Sainte-Monique à Carthage, à la demande de Lucien Baizeau, un entrepreneur de travaux publics établi en Tunisie depuis le début des années 1900. Pour cette commande, il a désigné l’architecte moderniste franco-suisse
Le Corbusier, qui a conçu le bâtiment, mais qui, comme on le sait, ne s’est jamais rendu à Carthage pour superviser la construction et l’achèvement de la villa. Après l’indépendance de la Tunisie dans les années 1950, sous la direction de Habib Bourguiba, le bâtiment a été intégré au site gouvernemental, en raison de sa proximité avec le palais présidentiel. Depuis
lors, la villa et le site sur lequel elle est construite sont interdits au public local et aux amateurs d’architecture, pour qui le mystérieux bâtiment reste d’un grand intérêt.
La Villa Baizeau est le seul projet architectural de Le Corbusier sur le continent africain.
En prenant la villa comme point de départ, Chacha Atallah et La Boîte présentent
une exposition-catalogue d’architecture et une exposition d’art contemporain, qui ouvriront respectivement les 15 et 16 janvier et se poursuivront ensuite pendant 3 à 4 mois. En outre,
Villa Baizeau Carthage, Le Corbusier & Jeanneret : Actualité de l’architecture simple se concen- trera sur la Villa Baizeau qui, à ce jour, n’a jamais été présentée dans les expositions consacrées aux nombreuses réalisations architecturales de Le Corbusier. L’exposition explorera l’aspect historique, le contexte et la relation entre Le Corbusier, Pierre Jeanneret et Lucien Baizeau, avec un portrait inédit de ce dernier.
Villa Baizeau Carthage, Le Corbusier & Jeanneret : Actualité de l’architecture simple est curatée par l’historien de l’architecture Roberto Gargiani (professeur à l’Ecole Polytechnique de Lausanne et professeur invité à l’Université de Harvard).
Avant cette initiative, d’autres chercheurs avaient consacré des études à la villa. L’exposition de Tunis vise à donner une image historique aussi complète que possible des événements qui ont conduit à l’achèvement de la villa, et à étudier sa conception, sa construction et la manière dont elle a été utilisée au fil des ans. La présentation d’une importante documentation devrait permettre de démontrer la valeur historique de la villa, de sorte que les démarches en vue de sa restauration et de sa transformation en une œuvre accessible puissent être entamées.
L’objectif de l’exposition et de la programmation qui l’accompagne est d’attirer l’attention du public sur cette villa historique de grande valeur qui a besoin d’être rendue visible.
En remettant la Villa Baizeau en lumière, chacun pourra réapprendre les principes essentiels d’une architecture simple et universelle que cette œuvre compacte mais prestigieuse
de Carthage est encore capable de transmettre au monde d’aujourd’hui.
L’exposition sera accueillie au 32Bis, centre ville de Tunis, du 15 janvier au 15 mai.
Conférence inaugurale et vernissage 15/01/2024
La journée est consacrée à la présentation de la villa Baizeau, à la genèse du projet
et à l’explication de l’importance de l’œuvre,(interventions de Chacha Atallah, Antoine Picon, Tim Benton, Roberto Gargiani).
La première rencontre se termine par une présentation, par les architectes invités, de leur idée de la Villa Baizeau, dans la ligne proposée pour leur contribution au catalogue et à l’exposition. Ce moment de la journée sert d’introduction aux activités qui se dérouleront les jours suivants.
14h – Conférences inaugurales Chacha Atallah: Introduction, (5 min)
Antoine Picon : Mot de bienvenue du président de la Fondation Le Corbusier, (10 min) Tim Benton: Histoire du projet de la villa, (40 min)
Roberto Gargiani: L’abri du soleil, (30 min)
Villa Baizeau, un prototype ? Table ronde avec les architectes (60 min)
17.30 Vernissage
Le Catalogue :
Architecture simple : La villa Baizeau à Carthage
De Le Corbusier et Jeanneret Roberto Gargiani, éd.2024
Les enjeux sociaux, économiques, constructifs, environnementaux et climatiques qui, en ce début de XXIe siècle, ont remis en cause les fondements du projet architectural constituent l’arrière-plan théorique de l’ouvrage consacré à la villa que Le Corbusier et Pierre Jeanneret ont construite à Carthage pour Lucien Baizeau, Blanche Thiéblin et leur famille.
L’ouvrage s’articule autour de deux perspectives analytiques complémentaires. La première est consacrée à l’histoire de la Villa Baizeau, permettant de comprendre ses raisons et ses significations, sa genèse, son importance théorique, le rôle du client et la joie que la maison a procurée à la famille, dans le but également de rassembler les connaissances nécessaires à sa restauration en tant qu’architecture fondamentale du vingtième siècle. La seconde est ouverte à certains des plus grands protagonistes de l’architecture d’aujourd’hui et s’inscrit dans la stratégie culturelle de Le Corbusier, qui a toujours su reconsidérer ses œuvres à la lumière des
phénomènes contemporains, même à travers des manipulations graphiques, des plans inversés et des photographies renversées, afin d’en découvrir les potentialités insoupçonnées.
Grâce à ces deux axes de réflexion, l’histoire et la conception architecturale s’engagent dans un dialogue qui rend hommage à la vision théorique de Le Corbusier.
Contributeurs : Chacha Atallah, Baukunst, Tim Benton, Mohamed Ali Berhouma, Thomas Bilanges, Jean-Louis Cohen, Sophie Delhay, Dogma, Expérience, fala, Roberto Gargiani, André Kempe, Jacques Lucan, Sabine Massenet, OFFICE Kersten Geers David Van Severen, Point Supreme, Anna Rosellini
Associate editor: Carlo Menon
Book design: Ismaël Bennani & Orfée Grandhomme
Les journées de la rencontre de Tunis du 16 au 19 janvier 2024 sont organisées selon quatre phases, avec pour objectif de présenter la Villa Baizeau, son importance dans l’œuvre de Le Corbusier et, à travers ce modèle, d’aborder la question plus générale de l’habitat en vue d’es- quisser les bases de la recherche d’une architecture simple, économique, capable de réagir aux conditions climatiques et de se proposer comme un dispositif au-delà du Plan Libre, pour une utilisation libre par ses habitants. En choisissant la Villa Baizeau comme modèle, il s’agit d’en exalter les qualités générales dans la perspective d’un habitat qui, dans les travaux mêmes de Le Corbusier, s’est traduit par l’invention de l’Unité d’Habitation ; l’objectif reste de préciser les linéaments de la forme, de la taille, des dispositifs et des fonctions d’une architecture simple pour l’habitat collectif contemporain.
Mardi 16 Janvier : Conférences
Matinée 09h-13h30
Introduction au colloque, Fakher Kharrat, directeur de ENAU ( 15 minutes) Modératrice : Narjess Abdelghani
Sophie Delhay – 30/40 min
Martino Tattara (Dogma) – 30/40 min
Kersten Geers, David Van Severen (OFFICE) – 30/40 min
Éric Lapierre, Tristant Chadney et Laurent Esmilaire (Expérience) Après midi, 15h-19h
Modératrice : Narjess Abdelghani
Adrien Verschuere (Baukunst)- 30/40 min André Kempe (Atelier Kempe Thill) – 30/40 min Pause 15 minutes
Konstantinos Pantazis et Marianna Rentzou (Point Supreme) – 30/40 min Ahmed Belkhodja (FALA) – 30/40 min
Mercredi 17 et Jeudi 18 Janvier : Ateliers
Ces deux jours contribuent à la confrontation des questionnements et éléments de réponses soulevés de manière empirique à travers des workshops entre les architectes invités, les étu- diants et leurs enseignants de l’École Nationale d’Architecture et d’Urbanisme. La discussion sera articulée autour des trois ateliers thématiques: le logement étudiant, architecture et climat et la pièce à l’extérieur et patio / la loggia.
Les professeurs de l’ENAU dirigent les ateliers avec la participation des architectes invités.
Les enseignants ont défini trois thèmes répartis dans trois ateliers. Sur la base de ces thèmes, les équipes enseignants ENAU avec les architectes invités pourront être constituées afin de mieux préparer l’organisation des deux jours de workshop.
ATELIER 1 : In situ : le logement étudiant autour de l’ENAU, densification d’un quartier, la cellule d’habitation, la condition des étudiants – observation d’un état
en mouvement, principe d’autoconstruction.
Enseignant : Alia Bel hadj Hamouda
ATELIER 2 : L’architecture et le climat Enseignants : Imen Landolsi et Alia Sellemi.
ATELIER 3 : In situ visite de El Menzah et d’une maison de la médina de tunis- la pièce à l’extérieur- le patio /
la loggia réflexion pour un habitat évolutif. Enseignantes : Narjess Abdelghani + Naouel Bchir
Vendredi 19 Janvier : Journée de clôture
Une série de conférences clôturera les rencontres, toujours à l’École d’architecture, après la présentation des sorties d’ateliers de mercredi et jeudi.
Les conférences aborderont différentes questions, certaines se concentreront sur le concept de modernité et de logement à travers l’histoire et les cas de la Tunisie et de l’Algérie, d’autres sur le rôle des femmes dans la définition de l’habitat
(intervenants : Adel Souami, Selma Gharbi, Richard Pare, Anna Rosellini, Roberto Gargiani, Chacha Atallah).
9h à 10h30 : Clôture des ateliers – 30 min par atelier 11h : Adel Souami : « après la modernité en Algérie »
12h : Selma Gharbi : présidente de l’association Docomomo : Logement moderne collectif et individuel, Tunis – 1940 à 1970.
14h : Richard Pare : La collaboration avec Jean-Louis Cohen et l’oeuvre construite 15h : Points pour une architecture du XXI siècle:
Anna Rosellini, La pièce et la femme
Roberto Gargiani, Projet d’une plateforme théorique pour la force collective contemporaine
Parallèlement à l’exposition architecturale, une exposition d’art contemporain intitulée Seules les ruines demeurent (Only Ruins to Be Found), s’inspire du cadre architectural qui entoure la villa. Les curatrices Myriam Ben Salah et Aziza Harmel ont invité un certain nombre d’artistes à proposer des œuvres – à la fois des projets existants et de nouvelles commandes – qui s’attaquent de front aux particularités de la Villa Baizeau et aux questions idéologiques soulevées par cet objet architectural : l’inaccessibilité de son site et sa particularité dans la carrière même de Le Corbusier.
Par le biais de pratiques spéculatives, l’exposition propose un accès imaginaire à la villa, une fiction qui prend comme point de départ la position du spectateur, depuis la chapelle Sainte-Monique, surplombant la Villa Baizeau. L’exposition agit comme un contrepoint à la
présentation architecturale de 32bis, examinant la pratique de Le Corbusier à travers le prisme critique du contexte post-colonial. Parmi les artistes participants figurent Yesmine Ben Khelil, El Warcha, Niloufar Emamifar, Mohamed Harmel, Vlatka Horvat, Natascha Sadr-Haghighian et Judith Hopf. La liste complète des artistes sera dévoilée en janvier.
PROGRAMMATION PARALLÈLE
Parallèlement aux expositions, au colloque et à la publication, les organisateurs proposent des visites guidées à Tunis, tous les samedi pendant la durée de l’exposition, du 15 janvier au 15 mai. Ces visites seront animées par Docomomo Tunisie et Edifices & Mémoires et porteront sur d’autres exemples d’architecture moderniste dans des quartiers emblématiques de la mo- dernité architecturale et urbaine à Tunis.
Docomomo Tunisie
D’El Menzah à la Cité Mahragène, ces visites sont conçues pour offrir un aperçu approfondi de l’habitat moderne d’après-guerre développé par plusieurs institutions, couvrant la période de 1943 à 1955, et son développement ultérieur après l’indépendance de la Tunisie, de 1960 à 1970. Ce programme vise à préserver ce précieux patrimoine et à le partager avec les généra- tions actuelles et futures
Édifices & Mémoires
L’association Edifices & Mémoires, vous propose une nouvelle série de visites immersives dans le centre ville de Tunis alliant culture et architecture dont le but est de vulgariser le patrimoine architectural et urbain et réconcilier le citoyen avec son histoire et l’initier aux notions basiques de l’intérêt de la protection du patrimoine, trois circuits sont proposé :
Circuit 1: Tunis: L’histoire des équipements administratifs: focus sur les équipements hôteliers de l’architecture moderne
L’hôtel du lac et Hôtel L’international, Architecte : Raffaele Contigiani 1973
Circuit 2 :Tunis: théâtre de la diplomatie méditerranéenne / Quartier consulaire de Tunis Défini comme le territoire d’inscription de l’activité consulaire et diplomatique dans la Régence ottomane de Tunis, le quartier consulaire prend naissance avec la construction de la première maison consulaire située à l’intérieur des murailles de la Médina centrale, le
Fondouk des Français, édifié en 1660. Le parcours proposé est une immersion au cœur de l’his- toire diplomatique tunisienne et de son creuset spatial.
Circuit 3: Tunis à répertoire architectural à ciel ouvert
Ces promenades architecturales sont payantes et un calendrier sera disponible ultérieurement sur le site pour les réservations.
Dans le cadre de notre programme d’expositions autour de la villa Baizeau, et en continuité avec le cycle de conférences et d’ateliers qui auront lieu à l’ENAU, Zeineb Ben Haouela (fon- datrice de Glibett) a répondu avec enthousiasme à notre sollicitation pour imaginer un atelier créatif autour de la villa Baizeau, adressé au jeune public, mettant en lumière l’héritage laissé par le célèbre architecte, et sa place dans notre identité tunisienne et méditerranéenne.
L’atelier
Le Corbusier, figure emblématique de l’architecture du XXe siècle, a laissé un héritage com- plexe et novateur. Son univers, souvent qualifié “d’inexprimable”, transcende les mots conven- tionnels pour exprimer une vision avant-gardiste où la fonctionnalité, la simplicité et l’harmo- nie sont au cœur de sa démarche.
Cet atelier offre aux participants une opportunité unique d’explorer cette vision créative auda- cieuse et à éveiller leur curiosité sur l’architecture. Ils seront invités à se confronter à la notion d’ordre versus désordre, à explorer les cinq points de l’architecture moderne et à appréhender les spécificités uniques de la Villa Baizeau comparées à d’autres œuvres de Le Corbusier.
Informations complémentaires
À propos des organisateurs
Chacha Atallah (né en 1983) est un architecte et designer franco-tunisien, chef de projet de la programmation autour de la Villa Baizeau. Chacha Atallah est diplômée de l’école d’architec- ture de Marne-la-Vallée en 2008. Elle a passé ses premières années professionnelles au Japon et à Paris. En 2015, elle a été nommée commissaire du pavillon tunisien à la Dubaï Design Week. En 2016, elle expose ses créations récentes pour SLOW à Paris dans le cadre de Now ! La même année, Chacha Atallah a également représenté la Tunisie à la première édition de la Biennale du design de Londres à Somerset House sur le thème “Utopia through Design.” En 2017, Cha- cha Atallah a été sélectionnée pour exposer ses nouvelles pièces au London Design Festival. En 2018, elle a participé au Salon international du meuble de Milan, sous le thème “Emerging de- signers from Africa and Latin America.” Elle est cofondatrice du bureau d’architecture Fleury Atallah Architects
Fondée en 2007, La Boîte est une plateforme de recherche et d’expérimentation pour les artistes, basée à Tunis, dont l’objectif est de soutenir structurellement la création, la produc- tion, la distribution et la médiation de leur travail en Tunisie. Les artistes sont invités à créer librement, sans contrainte commerciale ni censure. En tant qu’espace d’art alternatif, La Boîte produit, expose et achète des œuvres, constituant ainsi sa propre collection permanente. Cette collection compte actuellement plus de 200 œuvres. La Boîte cherche à rencontrer ses publics là où ils se trouvent, que ce soit dans l’espace public, sur leur lieu de travail ou d’étude. L’insti- tution est présente dans les entreprises (La Boîte-La Charguia) et dans les universités (Chapelle Sainte-Monique de l’IHEC Carthage, et La Boîte Hors-les-Murs). En dehors de Tunis, La Boîte travaille également à Djerba en partenariat avec l’espace culturel Agora Djerba, et à Gabès, à l’ISAM Gabès et au Musée des Arts Populaires et Traditions (La Boîte Hors-Tunis).
Fatma Kilani (née en 1968 à Addis-Abeba) est collectionneuse d’art et fondatrice de La Boîte, une structure de soutien, de diffusion et de médiation de l’art contemporain en Tunisie. En 2019, elle a cofondé puis dirigé la section Art vidéo de Gabès Cinéma Fen, un festival d’images en mouvement basé à Gabès, en Tunisie, proposant une programmation en Cinéma, Art vidéo et Réalité virtuelle (RV). Fatma Kilani a été membre de plusieurs jurys d’arts visuels, dont
le Fonds arabe pour les arts et la culture-AFAC, le Fonds Africain pour la culture-ACF, Al Mawred Al Thaqafy et le Prix Rambourg. Kilani enseigne également la recherche en marketing à l’IHEC Carthage (Université de Carthage).
A propos des curateurs
Roberto Gargiani (architecte et professeur-commissaire de l’exposition d’architecture) est pro- fesseur émérite à l’EPFL. Né en 1956, Roberto Gargiani a obtenu son diplôme d’architecte à la Faculté de Florence en 1983. En 1992, il obtient son doctorat en histoire de l’architecture et de l’urbanisme. Il a enseigné l’histoire de l’architecture à Florence, Rouen, Paris, Venise et Rome. Depuis 2005, il est professeur extraordinaire d’histoire de l’architecture à la faculté ENAC de l’EPFL à Lausanne et directeur du Laboratoire de théorie et d’histoire de l’architecture (LTH3). Il a reçu une bourse de l’ERC. Ses livres portent sur les sujets suivants : Auguste Perret, Le Corbusier, Koolhaas, Khan, Nervi, Archizoom, Superstudio, l’architecture italienne de la renaissance, l’architecture italienne du 20e siècle, le Louvre, l’histoire du béton au 17e siècle, la construction en béton aux États-Unis, le principe de revêtement de Semper, une monographie sur le bureau KGDVS.
Myriam Ben Salah (née en 1985 à Alger) est curatrice et actuellement directrice de la Renais- sance Society à Chicago. Elle a co-organisé Made in L.A. 2020 au Hammer Museum à Los Angeles. Ben Salah a été rédactrice en chef du magazine Kaléidoscope entre 2016 et 2020 et curatrice de projets spéciaux et de programmation culturelle au Palais de Tokyo à Paris de 2009 à 2016. En 2018 elle a été la curatrice invitée de la 10ème édition du Abraaj Group Art Prize à Dubaï. Ses autres projets comptent des expositions et programmes organisés pour des institu- tions dont la Fondation Kamel Lazaar à Tunis, ICA à Londres, Beirut Art Center, Kunsthalle Stavanger, la fondation Kadist à Paris et San Francisco, la fondation Pejman à Téhéran, la fondation DESTE à Athènes. Elle siège au comité scientifique du MUDAM au Luxembourg et au comité de commission de Hartwig Art Production/Collection Fund à Amsterdam.
Aziza Harmel (née en 1985 à Tunis) est une curatrice indépendante. Aziza a travaillé à la Documenta 14, au Steirischer Herbst et plus récemment à la Kunsthalle Wien. Elle a co-cu- raté Qayyem un programme de recherche sur les connaissances curatoriales, Qayyem, qui a déambulé entre Mass Alexandria, MMAG Foundation et l’Atelier Kissaria (2018-2019).
Elle a également co-curaté la 12e édition des Rencontres de Bamako : Biennale de la photo- graphie africaine au Mali (2019-2020). Elle a récemment co-curaté une exposition intitulée Do Nothing, Feel Everything à la Kunsthalle Wien (2022) qui s’est penchée sur les pratiques artistiques qui comprennent la folie comme une condition commune et comme une forme dynamique de connaissance. Elle est actuellement curatrice à Hosting Lands, un mouvement d’exposition qui réfléchit aux droits fonciers et à la souveraineté foncière en tant que droit des peuples à avoir un accès effectif à la terre, à l’utiliser et à la contrôler, ainsi qu’aux bénéfices de son utilisation et de son occupation.
Contact
Pour les demandes de renseignements de la presse locale et nationale, veuillez contacter Wafa Ammari (wafammari@gmail.com). Les journalistes internatio- naux peuvent écrire à Arash Shahali, conseiller pour la presse internationale : arash.shahali@gmail.com
Toutes les autres demandes de renseignements peuvent être adressées à contact@expositionvillabaizeau.com.
Site web : www.expositionvillabaizeau.com
Partenaires du projet
Ce projet est rendu possible grâce au soutien de : La Fondation Le Corbusier, LA BOÎTE, Souris Collection, Umanlink Group, la Direction du développement et de la coopération DDC de l’Ambassade de Suisse à Tunis, Le 32Bis, Boutique Hôtel Dar Ben Gacem, Fondation Art et Culture by UIB, Tunisair, ATLANTIS Voyage, ENAU, OAT Ordre des Architectes Tunisiens, Club Indigo, IHEC, Docomomo Tunisie, Édifices & Mémoires, Archibat, Glibett, FATALES ,Wallonie , l’Institut culturel italien et Hotel Dar Jeld.